Cette page a pour vocation de vous aider à vous orienter parmi les informations concernant
les différentes pathologies de l'épaule, ou associées à l'épaule. Pour chacune
d'elle, vous trouverez en tant que de besoin les éléments d'anatomie pour comprendre de quoi il s'agit, les signes cliniques , les examens à pratiquer, les traitements proposés, qu'ils
soient médicaux ou chirurgicaux, ainsi que les suites et complications spécifiques des éventuelles
interventions chirugicales. Ces explications sont abondamment illustrées.
Vous retrouverez ci-dessous la liste de ces pathologies, afin de faciliter votre orientation vers celle qui vous
concerne le cas échéant.
Vous pouvez également consulter notre tableau d'aide au diagnostic.
La déchirure de la coiffe des rotateurs est la lésion d'un des tendons qui relient les différents muscles à la tête de l'humérus. Cette lésion conduit à un décentrage de l'épaule, causant des raideurs, des douleurs et une perte de force. Elle est due à une usure de la coiffe souvent avec un traumatisme initial, d'intensité variable. La rééducation revêt une importance capitale dans le traitement de cette pathologie. Un traitement chirugical peut être nécessaire.
Il s'agit d'une inflammation chronique des tendons du coude, appelée épicondylite ou épitrochléite en fonction du tendon concerné. Elle survient suite à une chute ou à des mouvements de lancer. Les symptômes sont généralement une sensation de brulûre ou de douleur profonde, et parfois des fourmis et une impression d'instabilité du coude. Son traitement est essentiellement médical, sauf dans certaines formes résistantes.
La calcification ou tendinopathie calcificante est due à la présence de calcifications dans l'épaule, induisant des douleurs chroniques, voire une sensation d'épaule gelée. Les calcifications surviennent suite à des micro-traumatismes. Le traitement est principalement médical, afin de diminuer les douleurs et assouplir l'épaule enraidie, sauf dans certains cas nécessitant une intervention chirurgicale.
Il s'agit d'une usure anormale du cartilage recouvrant les surfaces articulaires de l'épaule. L'arthrose cause des douleurs d'intensité très variable et une perte de fonction, avec souvent des craquements et blocages en rotation. L'évolution est lente, mais elle peut devenir très invalidante, et sa prise en charge est délicate.
L'instabilité de l'épaule est le nom donné aux luxations récidivantes de l'épaule. Elle concerne généralement des personnes jeunes. Dans la plupart des cas elle est peu ou pas douloureuse. Une épaule luxée est généralement réduite , c'est à dire remise en place par une manipulation. Suivent ensuite une période d'immobilisation durant la cicatrisation, puis de rééducation. En cas de récidive, une stabilisation chirurgicale est indiquée. Les principales possibilités de stabilisation de l’épaule sont la butée osseuse, la stabilisation arthroscopique ou intervention de Bankart, et la capsuloplastie.
Il s'agit d'une lésion du bourrelet glénoïde, servant à stabiliser l'une des articulations de l'épaule. Celle-ci survient soit lors d'un mouvement de lancer, soit lors d'une chute en avant amortie avec la main. Les symptômes sont un ressaut ou une gène interne en rotation de l'épaule. Le traitement est essentiellement chirurgical. Selon le type de lésion, on procède soit à une resection du bourrelet lésé, soit à une fixation de celui ci. On y associe souvent une coupure (ténotomie) et refixation (ténodèse) du tendon du tendon du long-biceps .
Il s'agit de l'endommagement ou de la rupture des ligaments de l'articulation reliant une partie de l'omoplate (nommée acromion) à la clavicule. Elles surviennent généralement par choc direct. La guérison peut être spontanée dans les cas les moins sévères ; le traitement se fait alors médicalement par immobilisation durant la phase de cicatrisation. Dans le cas de lésions plus importantes, une intervention chirurgicale est nécessaire.
Certains nerfs de l'épaule peuvent être comprimés par exemple par un kyste, ce qui cause des douleurs, une perte de force et parfois un décentrage de l'épaule. Selon le nerf concerné, le traitement peut être chirurgical ou bien reposer uniquement sur la rééducation.
Il s'agit d'une inflammation chronique des tendons , soit des faces latérales du coude (cette tendinite est lors nommée épicondylite), soit des faces médiales du coude (tenidinite nommée épitrochléite). Ces pathologies sont généralement liées aux mouvements de lancers ou à une chute amortie main en avant. Les symptôme classiques sont la sensation de brûlure, de douleur profonde, parfois associée associées à des fourmis, voire une notion d’instabilité du coude. Le traitement est principalement médical, la chirurgie étant réservée aux cas résistants aux autres traitements.
Les fractures de la clavicule sont fréquentes. Elles découlent souvent de chocs directs. Elles entraînent une gène dans l'élévation du bras au-dessus de 60° d'élévation latérale, des douleurs et un oedème. La gestion des fractures dépend de la localisation, de l’âge des patients, de leur activité physique, des complications éventuellement rencontrées.
C'est une lésion fréquente qui survient lors des traumatismes par choc direct ou en rotation. Elles peuvent s’accompagner d’une luxation de l’épaule. Certaines fractures peuvent entraîner secondairement une mort de la tête de l’humérus (nommée ostéonécrose). Les manifestations cliniques sont une douleur importante, une impotence fonctionnelle totale, et un gonflement rapide du bras. La gestion des fractures dépend de la localisation, de l’âge des patients, de leur activité physique, des complications éventuellement rencontrées.